Jean–Jacques Delorme présent à la rencontre du Réseau Européen est satisfait de l’évolution en cours.

Le Réseau Européen constitué de différentes associations européennes d’enfants de la guerre entreprend un travail collectif pour la reconnaissance des personnes nées de parents appartenant à des nations occupées pendant le dernier conflit mondial.

 

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Photo des représentants du Réseau Européen – Rencontre 2009

Voici quelques sujets débattus :

1.      Danemark : 400 enfants danois ont été reconnus pendant la SGM que peuvent-ils entreprendre pour aire bénéficier ces enfants de la nationalité allemande ?  Demande faite aux autorités allemandes refusée.

2.      France : Il y a en France 2 associations :

A) Monsieur Delorme (CSF) fait un exposé de l’obtention de la double nationalité accordée par l’Allemagne aux français.
Il demande au Réseau deux actions :
– Une nationale au niveau de l’association et des autorités compétentes de sa nation.
– L’autre au niveau européen par la Réseau.
Tous les acteurs autour de la table ne semblent pas très enthousiastes par cette idée de double nationalité.
B) Madame Zipperling (ANEG) fait un historique des enfants de la guerre, elle évoque M. Picaper en 2004, la venue de 40 français en 2005 à Berlin, elle conclue par un exposé sur les recherches.

3.      Finlande : Estimation 4 000 enfants. Association de 70 adhérents. Les mères ont dû taire et cacher les documents sur les naissances. Les finlandaises ont beaucoup travaillé pour les allemands car c’était bien payé. Beaucoup d’enfants ont été élevés par les grands parents ou un membre de la famille. Les allemands devaient subvenir aux besoins matériels des mères. Celles qui n’obtenaient rien sont venues avec leurs enfants en Allemagne pour tenter d’avoir quelque chose. Elles n’ont rien obtenu et sont rentrés en Finlande. Il n’y a pas eu d’épuration à la française en Finlande. Cependant les mères ont été stigmatisées de façon sournoise.

4.      Lebensborn : Trauma des enfants, secret de famille, ce qui génère beaucoup de problèmes dans les associations. L’émotionnel l’emporte sur le charisme. Ils ont tellement les nerfs à « fleur de peau » que cela génère de grosses difficultés, voire des conflits.

5.      Norvège : l’association  a 10 ans d’existence. Réservée au départ aux enfants d’allemands et de norvégiennes, elle s’étend maintenant à tous les membres de la famille. Ils ont fait un procès retentissant à l’Etat pour les enfants placés dans des orphelinats. Ces enfants ont été maltraités, violentés et violés. Ils n’ont obtenu que des excuses. Ils continuent leur combat avec l’aide d’autres associations européennes. Ils préparent une pièce théâtrale pour déclencher un débat avec le public et la presse.

6.      WASt : Monsieur Remmers : La WASt reçoit plus de 400 demandes de recherches par an.

La WASt se réorganise et fusionne des deux services de recherches. Madame Zipperling est responsable des demandes  françaises et belges. Dans chaque association il y aura un/e responsable pour répondre à la WASt. La WAST est entrain de rédiger un questionnaire qui sera le même pour tout le monde. Jean-Jacques Delorme a proposé de mettre à leur disposition celui de CSF qui a l’avantage d’être bilingue. Il a envoyé ce questionnaire dès son retour. Quand une personne s’adressera à la WASt pour une recherche elle sera automatiquement orientée vers l’interlocuteur mandaté de l’association.

7.      Jean-Jacques Delorme donne cet avis : chaque association doit conserver son niveau de compétence nationale. Le Réseau doit intervenir au niveau du Parlement européen. Les associations membres du Réseau doivent ne comporter que des enfants, ascendants ou descendants de mères de leur pays et de pères allemands.

8.       Le Réseau est dans l’immédiat informel. Jean-Jacques Delorme dit qu’il doit devenir une structure à part entière avec ses statuts et sa trésorerie propre. Il doit comporter un bureau : président/e, trésorier/e et secrétaire. Et un règlement intérieur. Chaque association devrait s’acquitter d’une cotisation au Réseau.

 

Il est décidé ce qui suit :

  • Monsieur Norz reste le fédérateur entre toutes les associations.
  • La Correspondance s’effectuera par Internet ou la Poste.
  • L’information doit circuler entre toutes les associations.
  • 3 langues officielles : allemand, anglais et français.
  • Dans l’immédiat tout doit transiter chez Gerlinda informations ou propositions.
  • Gerlinda est élue représentante du réseau pour les raisons suivantes :
  • Multilingue (français, allemand, anglais et italien)
  • Elle habite Bruxelles
  • Elle est férue d’histoire
  • Siège du Réseau à la WASt.
  • Le bureau est tenu actuellement par les norvégiens.
  • Les assos ont décidé de mener une réflexion sur la double nationalité

Jean-Jacques Delorme :

Pourquoi je suis un ardent défenseur du Réseau ?

a)          l’association conserve son indépendance supranationale. Elle est entièrement libre dans son pays.

b)         Le Réseau fédère les associations pour intervenir au niveau du Parlement européen.