Dieter KRAFT
Lebensgeschichte aufgerollt
Der 79-jährige Dieter Kraft hat erst 2021 herausgefunden, wer sein Vater war. Eine Genealogie-Plattform zur Ahnenforschung brachte ihm Erfolg. Inzwischen hat er ein Foto seines Vaters erhalten.
Roman Vallendor
Oberkirch (rv).
Dieter Kraft (79) aus Schramberg, ein Kriegskind des Zweiten Weltkriegs, hat mit 21 Jahren seine Lebensgeschichte erfahren. Das hat ihn nicht mehr losgelassen, bis er nach aufwendiger Recherche seinen inzwischen verstorbenen französischen Vater in der Bretagne ausfindig machen konnte
Une histoire de vie dévoilée
À 79 ans, Dieter Kraft n’a découvert qu’en 2021 qui était son père. Une plateforme généalogique dédiée à la recherche d’ancêtres lui a permis d’aboutir. Il a depuis reçu une photo de son père.
Roman Vallendor
Oberkirch (rv).
Dieter Kraft (79 ans), originaire de Schramberg, enfant de la Seconde Guerre mondiale, a découvert l’histoire de sa vie à l’âge de 21 ans. Cela l’a hanté jusqu’à ce qu’il parvienne, après de longues recherches, à retrouver son père français, aujourd’hui décédé, en Bretagne.
Kraft, der seit 2021 Mitglied im Verein „Coeurs sans Frontières/Herzen ohne Grenzen“ ist, schildert, welche Schritte er unternommen hat, um die Identität seines leiblichen Vaters herauszufinden. Seine Lebensgeschichte beginnt mit der Adoption mit eineinhalb Jahren in die Familie von Albert Kraft, einem Onkel seiner Mutter.
Als junger Erwachsener erfuhr er, dass nach der Kapitulation am 8. Mai 1945 Schramberg wie der Rest des südwestlichen Deutschlands Teil der französischen Besatzungszone wurde.
Bis April 1945 waren französische Truppen in der Region, da sie im Zuge des Vormarsches auf Deutschland in die Stadt und die Umgebung einrückten. Des Weiteren erfuhr er, dass sein Vater ein Besatzungsoffizier gewesen war.
Membre depuis 2021 de l’association « Coeurs sans Frontières/Herzen ohne Grenzen », Kraft raconte les démarches qu’il a entreprises pour découvrir l’identité de son père biologique. Son histoire commence lorsqu’il est adopté à l’âge d’un an et demi par la famille d’Albert Kraft, un oncle de sa mère.
Jeune adulte, il apprend qu’après la capitulation du 8 mai 1945, Schramberg, comme le reste du sud-ouest de l’Allemagne, est devenu partie intégrante de la zone d’occupation française.
Jusqu’en avril 1945, les troupes françaises étaient présentes dans la région, car elles avaient envahi la ville et ses environs lors de leur avancée vers l’Allemagne. Il apprit également que son père avait été officier d’occupation.
Die Suche nach seinem Vater begann zuerst im örtlichen Archiv nach dem französischen Besatzungsregiment.
Da es keine militärischen Unterlagen im Archiv gab, konnte ihm die Frage nach seinem Vater nicht beantwortet werden. Die weitere Suche war erfolglos, die Jahre gingen ins Land. Inzwischen hat Kraft eine eigene Familie gegründet, mit Frau, vier Kindern und sieben Enkeln.
La recherche de son père commença d’abord dans les archives locales, où il chercha le régiment d’occupation français.
Comme il n’y avait pas de documents militaires dans les archives, il n’a pas pu obtenir de réponse à sa question concernant son père. Les recherches se sont poursuivies sans succès, les années ont passé. Entre-temps, Kraft a fondé sa propre famille, avec une femme, quatre enfants et sept petits-enfants.
Der entscheidende Tipp, sich an die Institution „Myheritage DNA“, eine Genealogie-Plattform zur Ahnenforschung zu wenden, brachte ihm 2021 Erfolg.
Nach ausführlicher Korrespondenz und der Auswertung seiner Speichelprobe erhielt er nach sechs Wochen die Information, dass Jean-Jacques Le Lain, ein Cousin 2. Grades, in der Bretagne lebt. „Sein Großvater und meine Großmutter waren Geschwister„, stellte sich heraus. Von diesem Cousin erfuhr er 2024, wer sein Vater ist.
„Die Überraschung war groß, jetzt einen Namen schwarz auf weiß zu haben, mit dem ich verwandt bin„, freut sich Kraft.
Außerdem besagt die Ethnizitätsforschung, dass sein Vater Bretone gewesen sei. Parallele Forschungen bei dem Militärhistoriker Pascale Foucher bestätigten, dass 1945 ein bretonisches Bataillon in Schramberg ansässig gewesen war.
C’est en 2021, grâce à un conseil décisif lui recommandant de s’adresser à l’institution « Myheritage DNA », une plateforme généalogique dédiée à la recherche d’ancêtres, qu’il a enfin obtenu gain de cause.
Après une longue correspondance et l’analyse de son échantillon de salive, il a appris au bout de six semaines que Jean-Jacques Le Lain, un cousin au deuxième degré, vivait en Bretagne. « Son grand-père et ma grand-mère étaient frère et sœur », s’est-il avéré. C’est par ce cousin qu’il a appris en 2024 qui était son père.
« Ce fut une grande surprise d’avoir enfin un nom noir sur blanc avec lequel j’ai un lien de parenté », se réjouit Kraft.
De plus, les recherches sur l’ethnicité indiquent que son père était breton. Des recherches parallèles menées par l’historienne militaire Pascale Foucher ont confirmé qu’un bataillon breton était stationné à Schramberg en 1945.
Die Kreisarchiv-Informationen waren damals komplett nach Frankreich geschickt worden, weshalb er im örtlichen Archiv nicht fündig werden konnte.
„Bevor ich nicht gewusst habe, wer mein Vater war, war immer „ein Loch“ da. Die Nachricht war sehr befreiend“, schilderte Kraft seine Empfindungen.
À l’époque, les informations contenues dans les archives du district avaient été envoyées en France, ce qui explique pourquoi il n’avait rien trouvé dans les archives locales.
« Avant de savoir qui était mon père, il y avait toujours un « vide » en moi. Cette nouvelle m’a beaucoup soulagé », a déclaré Kraft pour décrire ses sentiments.
Rätsel gelöst
Und als er ein Schwarzweiß-Foto von seinem Vater bekommen hatte, war er überglücklich, zumal er Ähnlichkeiten im Gesicht feststellen konnte.
Martin Le Trequesser, ein extrem seltener, alter keltischer Name, hieß sein Vater, der am 15. September 1956 als Hauptmann im Algerienkrieg gefallen war.
Für seine Enkel ist das Fragezeichen, woher der Großvater kommt, nun gelöst. „Man braucht sehr viel Geduld, an der Sache zu bleiben und das Prinzip Hoffnung. Die Lebensgeschichte ist teilweise sehr schmerzlich, aber befreiend, wenn man tiefer einsteigt“, resümiert Kraft.
Mystère résolu
Et lorsqu’il a reçu une photo en noir et blanc de son père, il était fou de joie, d’autant plus qu’il pouvait voir des similitudes dans les traits du visage. Martin Le Trequesser, un nom celtique ancien extrêmement rare, était le nom de son père, tombé au combat le 15 septembre 1956 en tant que capitaine pendant la guerre d’Algérie.
Pour ses petits-enfants, le mystère des origines de leur grand-père est désormais résolu. « Il faut beaucoup de patience pour persévérer et garder espoir. L’histoire de sa vie est parfois très douloureuse, mais libératrice quand on l’approfondit », résume Kraft.