Peter  Garcia
Eckhaus Verlag
24.07.2016

Jean-Paul Picaper

  • Kommunikation und Propaganda in der DDR, Bonn aktuell, 1976,
  • Vers le IV. Reich : la contestation révolutionnaire en Allemagne fédérale: du gauchisme aux „cellules rouges“ et au „mouvement vert“, La Table Ronde, 1983,
  • DDR – Bild im Wandel (mit Günther Buch, Wilfrid Dissmann und Dietmar Schulz), Copress, 1985,
  • Ist die deutsche Frage aktuell?, Copress, 1988,
  • Streit ums Atom: Deutsche, Franzosen und die Zukunft der Kernenergie (mit Joachim Grawe), Piper, 2000,
  • Die Verleumdungs AG – Wie Parteien mit Spendenskandalen Politik machen, be.bra-Verlag, 2002,
  • Die Kinder der Schande: Das tragische Schicksal deutscher Besatzungskinder in Frankreich (mit Ludwig Norz), Piper, 2005,
  • Angela Merkel. Une chanceliere a Berlin. La premiere femme a gouverner l’Allemagne, Gawsewitch, 2005,
  • Nicolas Sarkozy und die Beschleunigung der Politik, Gollenstein, 2008,
  • Berlin-Stasi, Editions des Syrtes, 2009,
  • Opération Walkyrie : Stauffenberg et la véritable histoire de l’attentat contre Hitler, L’Archipel, 2009,
  • Angela Merkel, La femme la plus puissante du monde, Gawsewitch, 2010,

Franzosenbalg

Peter  Garcia
Völker sind zum Mischen da.
Der Sohn eines alliierten Besatzungssoldaten erlebt Rassismus und Gewalt innerhalb und außerhalb seiner deutschen Familie. Man schimpft ihn Franzosenbalg, Judenbengel, nordafrikanischer Bastard, Kümmeltürke und Kanake. Mit 14 Jahren erfährt er, woher sein leiblicher Vater stammt. Da drei Länder beteiligt sind, erschwert das seine Vatersuche, die ein Vierteljahrhundert dauert. Auf dem langen Weg zur Klärung seiner Identität zieht er ins Ausland, gerät an einen dämonischen Demagogen, wird Kommunist und Dritte-Welt-Fan und erforscht die bunte Mischung seiner Vorfahren.
Das Buch gewährt einen kritischen Blick auf die Deutschen aus der Perspektive eines Feindeskindes. Gleichzeitig ist es ein Beitrag zur aktuellen Zuwanderer- und Flüchtlingsdebatte.
Les peuples sont là pour se mélanger.
Le fils d’un soldat d’occupation allié fait l’expérience du racisme et de la violence à l’intérieur et à l’extérieur de sa famille allemande. Souffle français, salope juive, bâtard nord-africain, carvi et canne sont maudits. À l’âge de 14 ans, il a appris d’où venait son père. Puisque trois pays sont impliqués, cela complique la recherche de son père, qui dure un quart de siècle. Sur la longue route pour clarifier son identité, il s’installe à l’étranger, tombe dans un démagogue démoniaque, devient communiste et fan du Tiers Monde et explore le mélange coloré de ses ancêtres.
Le livre fournit une vue critique des Allemands du point de vue d’un ennemi. En même temps, c’est une contribution au débat actuel sur l’immigration et les réfugiés.
une traduction en français de ce livre est en cours.
Präsentation des Buches von Herrn JP Picaper

In unserer Rubrik „Bücher“ in dieser Ausgabe der „Strassburger Werkstatt“ rezensieren wir ausführlich das Buch des Deutschen Peter Rösler Garcia, geb. am 1. März 1946, dessen Vater ein französischer Besatzungssoldat war und die Mutter eine junge Deutsche. Auf unserem Bild nebenan ist rechts das halbe Gesicht des Autors mit 30 Jahren und links das halbe Gesicht seines Vaters mit 21 Jahren in französischer Uniform. Sie sind fast Doppelgänger! Es war das einzige Bild seines Vaters, das Peter erhalten hatte.
Nach einem langen, abenteuerlichen, ja manchmal sogar chaotischen Leben in den Wirren der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts, das aus seinem Lebensbericht einen Roman macht, fand Peter 1985 nach langer und mühseliger Suche seinen Vater Cecilio Garcia.
Er war Algerienfranzose spanischer Abstammung und es gab deswegen einige Probleme mit der Kontaktaufnahme. Peter konnte auch nicht zu ihm eine lebendige, nahe Beziehung aufbauen. Aber 28 Jahre nach der ersten Begegnung mit dem inzwischen verstorbenen Vater konnte er seine drei französischen Geschwister aufspüren. Sie nahmen ihn sofort vorbehaltlos und mit großer Herzlichkeit in ihren Kreis auf. So ist Europa heute.
Das Erzählen der Lebensgeschichten der Kriegs- und Besatzungskinder reißt nicht ab. Sie waren in Frankreich „Die Kinder der Schande“ (Titel unseres Buches im Piper Verlag, München, 2005). In Deutschland waren sie „Franzosenbalg“, „Mischlinge“ und wurden sogar in bestimmten Kreisen verdächtigt, Agenten der Besatzungsmächte zu sein. Der Autor, Peter, wurde sogar wegen seines südländischen Aussehenes als „Juden“ in einem Deutschland beschimpft, das noch mit NS-Propaganda durchtränkt war.
Die Kriegs- und Besatzungskinder waren viel zahlreicher, als sie selbst wussten, aber ich bin nicht der Meinung, dass ihre Präsenz keinen Einfluß auf die Politik hatte und die europäischen Mächte, wie manchmal von manchen Geschichtsforschern behauptet, nicht zwang, sich einander anzunähern und zu kooperieren, da sie sowieso an den Rand geschoben wurden und ihre Rechte erst recht spät selbst erkämpfen müssen. Man hat sie lange ingoriert. Als wir sie aus der Versenkung herausholten, war Europa schon vereinigt.
Dank unserer Aktion dürfen heute immerhin die französischen Kinder deutscher Wehrmachtssoldaten die deutsche Staatsangehörigkeit erwerben, ohne in Deutschland gelebt zu haben und ohne die deutsche Sprache zu beherrschen. Umgekehrt, für die in unserem Buch „Le Crime d’aimer“ (Liebe als Verbrechen. Verlag Syrtes, 2005) dargestellten Kinder französischer Kriegsgefangener und Zwangsarbeiter im ehemaligen NS-Deutschland, ist das immer noch nicht der Fall.  Jean-Paul Picaper (im August 2016)

Dans notre section „Livres“ dans cette édition de „l’atelier de Strasbourg“ nous passons en revue le livre de l’Allemand Peter Rösler Garcia, né le 1er mars 1946, dont le père était un soldat d’occupation français et la mère une jeune allemande. Sur notre photo, la moitié droite est le visage de l’auteur âgé de 30 ans et la moitié gauche le visage de son père à l’âge de 21 ans en uniforme français. Ils sont presque sosies! C’était la seule image de son père que Peter avait reçue.
Après une longue vie aventureuse, parfois même chaotique dans la tourmente de la seconde moitié du 20e siècle, ce qui rend son rapport de vie un roman, Peter en 1985 a trouvé après une recherche longue et difficile son père Cecilio Garcia.
Il était français algérien d’origine espagnole et il y avait quelques problèmes pour le contacter. Peter ne pouvait pas non plus construire une relation étroite et vivante avec lui. Mais 28 ans après sa première rencontre avec son défunt père, il a pu retrouver ses trois frères et sœurs français qui l’ont immédiatement accepté inconditionnellement et avec une grande cordialité dans leur cercle. C’est comme ça que l’Europe est aujourd’hui.
La narration des histoires de vie des enfants de guerre et d’occupation ne s’arrête pas. Ils étaient en France „Les enfants de la honte“ (titre de notre livre dans Piper Verlag, Munich, 2005). En Allemagne, ils étaient «des soufflets de Français», des «métis» et étaient même soupçonnés dans certains cercles d’être des agents des puissances occupantes. L’auteur, Peter, à cause même de son apparence méridionale était critiqué en tant que «Juif» dans une Allemagne qui était encore imbibée  de propagande nazie.
Les enfants de la guerre et de l’occupation étaient beaucoup plus nombreux qu’ils ne se pensaient, mais je ne suis pas d’avis que leur présence ait eu un effet sur la politique et sur les puissances européennes, comme on le prétendent parfois certains historiens, ne les aient pas forcés à converger et à coopérer, car ils ont de toute façon été poussés au bord du gouffre et ont dû se battre eux-mêmes pour leurs droits, même très tard. Ils ont été intégrés depuis longtemps. Quand nous les avons sortis du naufrage, l’Europe était déjà unie.
Grâce à notre action, les enfants français des soldats allemands de la Wehrmacht peuvent maintenant acquérir la nationalité allemande sans avoir vécu en Allemagne et sans maîtriser la langue allemande. A l’inverse, pour ceux que nous évoquons dans notre livre « Le Crime d’aimer » (L’amour comme un crime. Verlag Syrtes, 2005), enfants prisonniers de guerre français et travailleurs forcés dans l’ancienne Allemagne nazie, ce n’est pas encore le cas. Jean-Paul Picaper (août 2016)