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Voici 16 mois, que l’Allemagne, reconnait allemands les enfants de la guerre français nés d’un membre de la Wehrmacht.
Une adhérente vient d’être convoquée par le consulat pour la remise officielle de son certificat de nationalité allemande. Nous nous associons à sa joie, notre président Jean-Jacques Delorme a immédiatement communiqué à tous l’heureuse nouvelle.

Le moment est donc opportun pour dresser un premier bilan :

32 français sont devenus franco/allemands
30 dossiers sont en cours de traitement

La priorité n’est pas la demande de nationalité allemande, la priorité c’est de retrouver son géniteur. La certitude d’être fils ou fille d’allemand ne suffit pas. Lors du traitement des dossiers, il arrive que CSF soit contactée via son président. Il est négatif que celui-ci ne soit pas auparavant averti qu’une démarche est en cours pour l’adhérent concerné.
Aussi, il est fortement conseillé d’avertir son/sa délégué/e régional/e ou le président que l’on dépose un dossier en vue de la nationalité allemande.
Jean-Jacques Delorme a lui-même obtenu la nationalité de son père, il connaît les démarches et peut vous conseiller. Votre association est là pour vous épauler en toute circonstance, ne vous en privez pas.

Jean-Jacques Delorme vous informe :

Que dois-je faire pour entreprendre ma demande de nationalité allemande ?

1. Auprès de qui puis-je me procurer le formulaire ?
Jean-Jacques DELORME a le formulaire original à retourner au consulat et un formulaire dont les questions sont traduites en français qui pourra vous servir de brouillon.
2. Envoi du dossier aux consulats régionaux :

Ambassade d’Allemagne en France

Services consulaires :
Pour les Départements suivants : 02 Aisne, 14 Calvados, 18 Cher, 22 Côtes d’Armor, 27 Eure, 28 Eure-et-Loire, 29 Finistère, 35 Ille-et-Villaine, 36 Indre, 37 Indre-et-Loire, 41 Loir-et-Cher, 44 Loire-Atlantique, 45 Loiret, 49 Maine-et-Loire, 50 Manche, 53 Mayenne, 56 Morbihan, 59 Nord, 60 Oise, 61 Orne, 62 Pas-de-Calais, 72 Sarthe, 75 Paris (Ville), 76 Seine-Maritime, 77 Seine-et-Marne, 78 Yvelines, 80 Somme, 85 Vendée, 91 Essonne, 92 Hauts-de-Seine, 93 Seine-Saint-Denis, 94 Val-de-Marne, 95 Val-d’Oise.
28, rue Marbeau
F – 75116 Paris
Tél : (00331) 53.83.45.00
Fax : (00331) 40.67.93.53 ou
(00331) 53 83 46 50
service.consulaire@amb-allemagne.fr

Consulat général d’Allemagne à Marseille :
Pour les départements suivants : 04 Alpes-de-Haute-Provence, 05 Hautes-Alpes, 06 Alpes-Maritimes, 11 Aude, 13 Bouches-du-Rhône, 20 Corse, 2A Corse-du-Sud, 2B Haute-Corse, 30 Gard, 34 Hérault, 48 Lozère, 66 Pyrénées-Orientales, 83 Var, 84 Vaucluse, Monaco

338, avenue Prado
13008 MARSEILLE
04 91 16 75 20

Consulat général d’Allemagne à Bordeaux :
Pour les départements suivants : 09 Ariège, 12 Aveyron, 16 Charente, 17 Charente-Maritime, 19 Corrèze, 23 Creuse, 24 Dordogne, 31 Haute-Garonne, 32 Gers, 33 Gironde, 40 Landes, 46 Lot, 47 Lot-et-Garonne, 64 Pyrénées-Atlantiques, 65 Hautes-Pyrénées, 79 Deux-Sèvres, 81 Tarn, 82 Tarn-et-Garonne, 86 Vienne, 87 Haute-Vienne.

377, boulevard du président Wilson
33200 BORDEAUX
05 56 17 12 22

Consulat général d’Allemagne à Lyon :
Pour les départements suivants : 01 Ain, 03 Allier, 07 Ardèche, 15 Cantal, 21 Côte-d’Or, 25 Doubs, 26 Drôme, 38 Isère, 39 Jura, 42 Loire, 43 Haute-Loire, 58 Nièvre, 63 Puy-de-Dôme, 69 Rhône, 70 Haute-Saône, 71 Saône-et-Loire, 73 Savoie, 74 Haute-Savoie, 89 Yonne, 90 Territoire de Belfort.

33, boulevard Belges
69006 LYON
04 72 69 98 98

Consulat général d’Allemagne à Strasbourg :
Pour les départements suivants : 67 Bas-Rhin, 68 Haut-Rhin, 54 Meurthe-et-Moselle, 57 Moselle, 55 Meuse, 88 Vosges, 08 Ardennes, 10 Aube, 51 Marne, 52 Haute-Marne.

6, quai Mullenheim
67000 STRASBOURG
03 88 24 67 00

3. J’envoie mon dossier au consulat : le consulat étudie tous les éléments qui composent votre dossier. Si le dossier est complet, si le formulaire à retourner est bien rempli en allemand (obligatoire) il part après validation à Cologne. Dans le cas contraire le consulat vous demandera des pièces complémentaires, voire de faire authentifier certains actes par un traducteur agréé. Cologne, après étude approfondie de votre dossier, peut aussi vous demander de fournir des éléments complémentaires.

4. Dans quel délai vais-je avoir une réponse : c’est variable, pour vous donner un aperçu, au vu des demandes abouties, cela peut aller de 6 à 10 mois. Si vous voulez que ce délai soit le plus court possible il faut avoir dossier complet et bien étayé. Moins il y aura de navettes entre le consulat et vous, entre Cologne et vous et plus vous aurez de chances d’avoir un résultat dans un délai raisonnable.

5. Pourquoi les délais sont si longs : ils sont la conséquence du nombre de demandes.

6. Que se passe-t-il quand mon dossier est validé : quand Cologne valide votre dossier le consulat dont vous dépendez vous en informe par téléphone. Un rendez-vous est pris pour la remise du certificat de nationalité allemande. Le jour « J » vous êtes accueilli par le consul ou son représentant qui vous remet ce sésame.

7. Le passeport : il n’est pas automatique. Vous devez en faire la demande auprès du service compétent au consulat. Si vous souhaitez en faire la demande un conseil munissez-vous de deux photos d’identité cela vous évitera de faire un aller retour supplémentaire. Le service des passeports pratique un relevé anthropométrique ce qui rend les photos indispensables.

8. Combien ça coûte : le ministère de l’intérieur allemand avait précisé que nos demandes seraient étudiées avec générosité. Ce qui est le cas pour nos démarches. L’obtention du certificat est intégralement gratuite. Par contre l’établissement du passeport est payant il vous en coûtera 79 €.

Je me tiens à votre entière disposition pour vous fournir les formulaires et les renseignements pour bien réussir votre démarche et ne pas faire perdre de temps aux personnes qui traitent nos demandes.

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Beaucoup d’entre-nous se demandent, que ressent-on lorsque que l’on devient allemand ?

Jean-Paul partage avec vous ses émotions :

Une place pour les Enfants de la Paix

L’Allemagne a reconnu en 2009 ses „Kriegskinder“ français leur offrant en outre la possibilité d’opter pour la double nationalité.
Quelques-uns ont fait le pas, j’en suis. Certains estiment que les retrouvailles avec leur famille leur suffisent, cela est très respectable.

D’autres doutent encore de la sincérité de la démarche allemande.
Moi je suis persuadé du contraire. Alors lisez ceci:

De 1993 à 2009 je n’avais jamais désespéré de pouvoir obtenir mais quand? Cette double nationalité. Pour moi c’était l’ultime rapprochement avec la terre natale de Walter HOSE, mon père disparu, et de mes frères et sœurs d’Outre-Rhin.

La remise en toute simplicité en août 2009 de mon „Einbürgerungsurkunde“ au Consulat de Paris par M. Thomas FLOTH m’a comblé de bonheur et de fierté.

J’ai alors trouvé tout naturel d’adresser une lettre de remerciement au Ministre français des Affaires étrangères pour son intervention à BERLIN en 2008,

…comme de remercier l’Ambassadeur d’Allemagne quelque temps après
la réception de mon passeport à la mi-septembre.

L’Ambassadeur, Monsieur Reinhard SCHÄFERS, m’exprimait début novembre sa satisfaction
de l’heureuse issue de mes recherches et de mon acquisition de la nationalité allemande.

Quelques mois plus tard, je m’apprêtais à effectuer mon premier séjour à Berlin avec un groupe d’adhérents de C.S.F., les futurs rescapés du nuage islandais!

Il me vint alors une drôle d’idée, plus qu’une idée d’ailleurs, un vrai désir: pourquoi ne pas adresser à la Chancelière le témoignage de la longue quête d’un de ces enfants de la guerre français devenu citoyen allemand?

J’ai donc envoyé vers la mi-avril à Madame MERKEL un exemplaire du récit que j’avais écrit de 2004 à 2007, „la Couleur des Boutons?“, traduit en allemand par une amie de l’un de mes frères sous le titre:
„Die Farbe der Knöpfe?“

Quelques jours après mon retour de Berlin me parvenait un courrier des services de la Chancellerie.
„La Chancelière“, écrivait le rédacteur, „avait manifesté un vif intérêt pour mon récit et se réjouissait du succès de mes démarches“. „Elle envoyait ses souhaits à ma famille en France et aussi en Allemagne.

Mais je retiens surtout ceci :

„Ja weniger die Herzen Grenzen kennen, desto mehr Friedenssöhne und Friedenstöchter werden auf
dieser Erde Platz finden“.
« Moins les coeurs rencontreront de frontières, plus les Fils et les Filles de la Paix trouveront leur place sur cette terre. »

Ce message, je le partage avec vous tous. Plus encore avec ceux qui ne sont pas encore au bout de leur cheminement.
Qu’il vous aide à espérer et à devenir, vous qui vous sentez encore des „enfants de la guerre“, bientôt, le plus vite possible, ces Fils et ces Filles de la Paix.

Ainsi je peux vous affirmer sans hésitation que le message de l’Allemagne est clairement exprimé:
« Enfants de la Guerre“, vous êtes nos enfants et vous avez droit à toute notre attention. »
Par contre, de mon pays natal, la France,  je n’ai obtenu qu’un silence éprouvant.

Pour aller plus loin, ne serait-il pas temps que cette nation se sublime à son tour en prenant ses responsabilités  à l’égard de ses enfants nés en Allemagne de pères français et de mères allemandes, ces autres „Kriegskinder“ au sort encore totalement incertain?

………

Mais, dites-moi, qu’en est-il donc de celui de notre pays de naissance, la France

A Saint Avé le 17 juin 2010
Jean-Paul SIMON-HOSE

Chacun ressent à sa manière un événement aussi capital dans une vie, nous ne doutons pas que d’autres “ nouveaux enfants franco-allemands“, nous enverrons quelques lignes que vous trouverez ici.

Un article de presse récent pour vous permettre de connaître un peu plus Jean-Paul :