Un adhérent de Cœurs Sans Frontières nous écrit qu’il souhaitait au moins une fois se rendre sur la tombe de son Père un 18 novembre.
Chaque année, le 18 novembre le peuple Allemand honore ses morts, par une reconnaissance nationale, identique à notre 11 novembre.
Dans le petit cimetière militaire de BAD BERTRICH en Rhénanie-Palatinat, il s’est rendu pour cette cérémonie le 18 novembre 2007 Il est arrivé à 9 H 30, le temps de déposer un pot de Chrysanthème sur la tombe N°57 où repose son Père. La cérémonie a commencé à 10 h pour se terminer vers 12 H 15.
À 9 H 30 une fanfare s’est mise en place et joua quelques accords pendant que les gens arrivaient. A 9 H 45 une quarantaine de militaires de différents corps d’armée en tenue d’apparat, prenaient place dans différents endroits du cimetière. A ma grande surprise il y avait une délégation Américaine, j’aurais aimé que la France soit aussi représentée.
Chaque délégation, des différents corps d’armée, prit position prés d’une très grande gerbe de fleurs naturelles, installée sur un trépied, déposée par ceux-ci.
À 10 H, les officiels arrivent, le Bourgmestre en tête suivi de notables, du pasteur, d’un prêtre et de dignitaires arborant des médailles (très certainement des anciens combattants).
Un gradé prit la parole pour faire « hisser le drapeau Allemand » orné d’un crêpe noir en signe de deuil. La fanfare en fond sonore et tous les militaires au garde à vous.
Une grande émotion était palpable. Le Bourgmestre prit la parole, ensuite, le pasteur et le prêtre intervinrent, tous avec un profond respect.
Chaque chef de corps se déplaçât au pas militaire pour saluer une stèle en Pierre avec les noms de chaque militaire décédé et enterré dans ce petit cimetière.
A la fin de cet hommage rendu, un bataillon en arme s’approcha du drapeau en berne et lâcha une salve d’honneur.
Le drapeau fut descendu et replier avec respect, la cérémonie était terminée. Chacun se dispersa sauf les militaires qui partirent en cadence.
Je garderai toujours avec émotion ce souvenir et la fierté de ne pas avoir oublié mon Père décédé.
Un Adhérent de COEURS SANS FRONTIERES